En baisse. Le nombre de candidats en lice pour la session 2022 du baccalauréat a légèrement diminué par rapport à celui de l’année dernière. En fait, 192.435 candidats passeront leur premier examen universitaire à partir de ce jour, contre 196.474 inscrits en 2021, soit une baisse d’environ 2 %. Cette réduction est conséquente pour la Province d’Antananarivo, avec 3.940 candidats en moins par rapport à l’année dernière. Toutefois, les Provinces de Toamasina et de Toliara enregistrent une légère hausse des effectifs, avec respectivement 768 et 1.440 candidats de plus par rapport à ceux de l’année dernière. Parmi ces inscrits, 11.631 passeront leur baccalauréat technique, professionnel et technologique.
Les candidats seront répartis dans 413 centres d’examen dans toute l’île, dont 168 à Antananarivo qui enregistre le plus de candidats. Comme d’habitude, la série A2 note le plus de candidats inscrits, soit 6 sur 10. Les séries scientifiques recensent moins de candidats, y compris l’ « Organisation, société, économie » (OSE) avec 6.253 inscrits. Pourtant, de nombreux projets et activités ont été entrepris ces dernières années pour la promotion des matières scientifiques. Ceci notamment en mettant en exergue les multiples opportunités, dont celles liées au développement du numérique. La plupart des élèves préfèrent les matières littéraires.
Faut-il rappeler que les épreuves commenceront ce jour jusqu’à vendredi prochain pour les candidats de l’enseignement général, avec la première partie pour ceux de l’enseignement technique. Ces derniers s’attaqueront à la deuxième partie de la session, du 25 au 28 juillet prochain. La Direction des examens nationaux pour Antananarivo ainsi que celle de l’Office du baccalauréat pour les autres Provinces étaient ouvertes aux candidats qui ont eu des problèmes, entre autres ceux relatifs à leurs convocations. Celles-ci auraient dû être reçues par les candidats depuis la semaine dernière. Des parents ont négocié avec les responsables d’établissement pour éviter la rétention des convocations, faute de paiement des écolages.
Patricia Ramavonirina